cultura tuaregue...
Tuareg culture...
culture touarègue...
Tuareg-Kultur...


27/06/2009

Witness - Desert Blues

George Azar takes a behind-the-scenes look at the 2008 "Festival of the Desert" organised by the Tuareg community in Mali.


© AlJazeeraEnglish




© AlJazeeraEnglish

Tinariwen no AWM - Arrábida World Music Festival 2009


© Tinariwen MySpace


Os Tinariwen actuarão em Setúbal, no Forte de S. Filipe, inseridos no AWM - Arrábida World Music Festival 2009, que decorrerá nos próximos dias 3 e 4 de Julho.

Conhecidos como o primeiro grupo a fundir a música tradicional Tuaregue com guitarras eléctricas, os Tinariwen são mais do que um grupo musical, representam uma verdadeira associação cultural com um objectivo muito forte: a defesa de um povo e da cultura Tuaregue.

26/06/2009

O poder da mulher tuaregue

Le pouvoir de la femme touarègue
par
Hami Aljoufa Oumarou (Gamar Hami, le lion du desert)


L’ancien système des castes tend à s’affaiblir chez la communauté touarègue au fur et à mesure qu’ils sont confrontés avec les sociétés industrielles.

Ces castes se décomposaient initialement ainsi:
- les Imajeghan, les nobles;
- les Imghad, les vassaux;
- les Inesleman, caste des marabouts;
- les Inadan, les artisans, des forgerons, appèles aussi Zarassa;
- et les Iklan, les esclaves (cette caste est presque completement disparue suite à la pression des autorités modernes…).

Dans le passé ces castes maintenaient leurs différences, il n’y avait pas de mésalliance entre une tribu Imghad et Inesleman comme exemples.

Chez les nomades, la famille touarègue est composée du chef de tente, de sa femme, de ses enfants. Comme la société berbère à son origine était matriarcale la femme touarègue a joué et joue toujours un rôle privilégié dans la vie sociale et politique. Elle peut choisir son mari, divorcer, elle deviendra ahsis, libre de tout lien. Comme se sont les femmes qui font tous les travaux domestiques, la femme touarègue se cultive se repose; elle est la détentrice du secret de tous les produits pharmaceutiques traditionnels et elle le confie uniquement à ses filles; elle est la dépositaire de la langue ancienne; elle est la meilleure enseignante de l’écriture Tifinagh, elle est la meilleure joueuse d’Imzad qui chasse la solitude et les mauvais esprits du campement, elle est la meilleure chanteuse et tapeuse du tambour de tendé, elle est, elle est, elle est…

Le pouvoir de la femme touarègue est indéfini et le respect de ses droits est un acte primordial pour toute la communauté .

© Gamar Hami, le lion du desert


_______________________________________________



O poder da mulher tuaregue
por
Hami Aljoufa Oumarou (Gamar Hami, le lion du desert)


O antigo sistema de castas tende a enfraquecer-se na comunidade tuaregue, devido ao desenvolvimento das sociedades industriais.

Estas castas eram inicialmente compostas por::
- os Imajeghan, os nobres;
- os Imghad, os vassalos;
- os Inesleman, casta dos marabouts;
- os Inadan, os artesãos, também designados por Zarassa;
- e os Iklan, os escravos (praticamente desaparecida face à pressão das autoridades modernas...).

No passado, estas castas mantinham as suas diferenças, não existindo más relações entre uma tribo Imghad e uma tribo e Inesleman como exemplo.

Entre os nómadas, a família tuaregue é composta pelo chefe da tenda, pela sua mulher e pelos seus filhos. Dado que a sociedade bereber era nas suas origens matriarcal, a mulher tuaregue sempre desempenhou e desempenha ainda um papel privilegiado na vida social e política. Ela pode escolher o seu marido, divorciar-se, libertando-se de qualquer ligação. Dado que as mulheres tuaregues desempenham todo o trabalho doméstico, a mulher tuaregue torna-se culta e descansa; ela é a detentora do segredo de todos os medicamentos tradicionais, confiando-o unicamente às suas filhas: ela é a depositária da língua antiga (o tamasheq); ela é a melhor professora da escrita Tifinagh, ela é a melhor executante de Imzad (instrumento de cordas) que afasta a solidão e os maus espíritos do acampamento, ela é o melhora cantora e tocadora do tambor de tendé (pequeno tambor feito de pele de cabra), ela é, ela é, ela é ...

O poder das mulheres Tuaregue é indefinido e o respeito pelos seus direitos é um acto importante para toda a comunidade.

© Gamar Hami, le lion du desert





Hami Aljoufa Oumarou (Gamar Hami, le lion du desert) é natural de Agadez, no Níger, e pertence às tribos Kel-Away. Licenciou-se em Ciências Políticas em 2007 na Universidade de Batna (Argélia) e concluiu o mestrado em Relações Internacionais na mesma universidade em 2008.

20/06/2009

A colecção "Le Chant des Fauves" da Editora Reaktion

La collection "Le Chant des Fauves" du label Reaktion
par
Sedryk




L'idée de départ de la collection est de se servir de la musique comme d'un vecteur pour véhiculer auprès du public occidental des informations sur les conditions de vie (ou de survie) des populations sahariennes, en évoquant les problèmes politiques, climatiques, sociaux etc... Nombre de ces informations ne sont pas traités par les grands médias, comme la politique obscure de la France en Afrique.

Au delà de faire découvrir de la bonne musique, nous souhaitons offrir des "disques intelligents" à ceux qui souhaitent aller plus loin, en cassant au passage quelques clichés folkoriques hérités de la colonisation (l'homme bleu sur son dromadaire...).

Nos disques sont toujours accompagnés de livrets riches en textes (même pour la vente en téléchargement). Pour l'écriture des ces textes, nous mettons à contribution anthropologues, ethnologues, historiens, militants associatifs etc...

Au niveau économique, un second but est bien sûr de permettre à ces artistes de vivre et de faire vivre leur famille un petit peu mieux grâce à leur musique. Reaktion est structurée en association, reposant sur le bénévolat. L'argent qui rentre sert à payer les royalties des artistes (qui sont bien supérieures aux contrats des labels classiques) et à auto-financer les projets suivants. Cette structure légère et sans charge nous permet de ne pas avoir à rentrer dans le marketing du show-business habituel car nous n'avons pas d'obligation de résultats. C'est pourquoi nous privilégions aussi désormais la vente en téléchargement, plus légère à mettre en oeuvre.

Ceci nous permet de publier plus d'enregistrements et notamment des enregistrements à faible potentiel commercial, plutôt destinés à des personnes intéressées par le sujet et non le grand public à tous prix.

Au niveau artistique, nous ne souhaitons pas formater les artistes aux goûts occidentaux, comme on le voit si souvent dans la "world music". Au contraire, nous rêvons que par l'information, les occidentaux puissent s'adapter un peu aux musiques et aux façons de vivre de ces populations.

Depuis 2008, nous avons publié 3 enregistrements concernant les Touaregs (compilation "Ishumar", Terakaft, Azawad) et un concernant les Sahraouis (Aziza Brahim). Les projets en cours concernent de jeunes musiciens touaregs.



Lors du travail préparatoire sur la compilation "Ishumar", nous nous sommes rendus compte à quel point il était difficile de trouver de l'information sur les musiques touarègues, hormis quelques groupes phares comme Tinariwen ou Tartit. C'est ainsi que nous est venu l'idée de créer un site qui serait comme une grande base de données recensant artistes et enregistrements connus. Le site est collaboratif et nous incitons chacun à partager avec la communauté ces connaissances.

En plus de l'aspect musical, nous proposons une sélection de textes, de sites, une bibliographie et une filmographie, ainsi qu'un lexique expliquant certains textes musicaux. Le site est multimédia avec une centaine de titres en écoute sur Radio Tamasheq et une sélection de vidéos à voir sur TV Tamasheq.

Depuis peu, nous développons notre propre contenu avec quelques interviews de musiciens réalisés spécialement pour tamasheq.net.

Enfin, la boutique en ligne propose une petite sélection de CD, DVD, livres ou mp3, dont beaucoup ne sont trouvables nulle part ailleurs.

© Sedryk, Reaktion - Music of the Sahara et tamasheq.net


__________________________________________



A colecção "Le Chant des Fauves" da Editora Reaktion
por
Sedryk




A idéia da colecção surge da música como um veículo para transmitir ao público ocidental informações sobre as condições de vida (ou de sobrevivência), das populações do deserto do Sara, evocando aspectos políticos, climáticos, sociais, entre outros. Muitas destas informações não são cobertas pelos grandes orgãos de comunicação social, como por exemplo a política obscura da França em África.

Além de pretendermos possibilitar a descoberta de boa música, queremos oferecer "disques intelligents" para aqueles que querem ir mais longe, abalando alguns dos estereótipos herdados da colonização (o tuaregue enquanto “l’homme bleu” com o seu camelo ...).

Os nossos CDs são sempre acompanhados por livros (mesmo nas vendas online) que apresentam textos de antropólogos, etnólogos, historiadores, activistas e outros.

Num plano económico, um segundo objectivo é, naturalmente, permitir a estes artistas e às suas famílias viver um pouco melhor através da sua música. A Reaktion está estruturada enquanto associação, baseada no voluntariado. Os lucros obtidos servem para pagar os royalties aos artistas (valores acima da média em relação às editoras clássicas) e auto-financiar os respectivos projectos. Esta estrutura ligeira e sem encargos, permite-nos não ter a necessidade de estratégias de marketing do show-business, dado que não temos qualquer obrigação de apresentação de resultados. Essa é igualmente a razão pela qual previlegiamos as vendas online. Tal facto permite-nos publicar mais gravações, incluindo gravações com baixo potencial comercial, destinadas a públicos mais restritos e não para o público em geral.

Em termos artísticos, não queremos formatar os artistas tendo em conta os gostos ocidentais, como tantas vezes acontece na "world music". Em vez disso, pensamos que através da informação, os ocidentais possam adaptar-se um pouco à música e aos modos de vida destas populações.

Desde 2008, lançámos três registos relativos à música tuaregue (compilação "Ishumar" Terakaft, Azawad) e um sobre sarauis (Aziza Brahim). Os projetos actuais envolvem jovens músicos tuaregues.



Durante os trabalhos preparatórios para a compilação "Ishumar," apercebemo-nos da dificuldade em encontrar informações sobre música tuaregue, para além das bandas já conhecidas tais como os Tinariwen ou os Tartit. Assim, decidimos criar um site que seria como que uma grande base de dados de artistas e gravações. O site é colaborativo e encorajamos todos a partilhar os seus conhecimentos com a comunidade.

Além do aspecto musical, oferecemos uma selecção de textos, sites, uma bibliografia e uma filmografia, bem como um glossário explicando alguns dos textos musicais. O site permite ainda o acesso a uma centena de títulos disponíveis na Rádio Tamasheq e a uma selecção de vídeos para ver na TV Tamasheq.

Recentemente, desenvolvemos o nosso próprio conteúdo com algumas entrevistas a músicos realizadas especificamente para a tamasheq.net.

Por último, a loja on-line oferece uma pequena seleção de CDs, DVDs, livros, mp3, muitos dos quais não disponíveis em nenhum outro lugar.

© Sedryk, Reaktion - Music of the Sahara e tamasheq.net

16/06/2009

Tinariwen (2009) Imidiwan "Lulla"


© Tinariwen, Independiente Records

Encontra-se já disponível online para download a música "Lulla" do novo álbum dos Tinariwen Imidiwan: Companions.

Trata-se do 4º álbum dos Tinariwen e será lançado no próximo dia 29 de Junho. O álbum foi gravado em Tessalit (Adrar des Ifoghas) no Mali e foi produzido por Jean-Paul Romann (Lo'Jo, Terakaft). O CD inclui ainda um making of da gravação do álbum.


© Tinariwen

World music review: Tinariwen, Imidiwan
Any band that hails from outside the white picket fence that encircles pop's cosy, English-speaking kingdom will at some point encounter a fork in the road. Having achieved exposure by staying true to their cultural roots, the apple of "assimilation" is dangled and with it comes the temptation to make music that is more instantly familiar to sensitive western ears. It's a dangerous choice, one which scuppered the Bhundu Boys 20 years ago as they slid into "everybody clap your hands" banality. It also arguably diluted the excellence of Amadou and Mariam's post-breakthrough album Welcome to Mali, which occasionally meandered into Anglicised vapidity.

Tinariwen, however, are made of sterner stuff. For more than 30 years, this ragged band of rebel Touaregs from Mali who, like their music, are all bone and sinew, have been filling the open spaces of the northern Sahara with their endless, winding blues. Throughout the past decade they have graduated from the Festival of the Desert to Womad to the South Bank to Glastonbury, and from there into the full glare of the press.

2007's superb Aman Iman completed the journey, turning Tinariwen into proper rock stars. Thankfully, Imidiwan reveals no Faustian pact with fame. Their fourth album betrays none of the tell-tale signs of a world music act pandering to a Western audience, no half-hearted style-hopping or pidgin-English sloganeering. Aside from parentheses after each song title containing a colloquial English translation, it's very much business as usual. This is good news. In the manner of most great bands, Tinariwen are largely content to do one thing brilliantly. Like the Rolling Stones, the Byrds, Kraftwerk and AC/DC, they have created a sound that is theirs and theirs alone - a rolling, dusty groove whipped mercilessly into great uncoiling waves of rhythm, overlaid with the mournful, atavistic moan that remains the expressive birthright of the world's dispossessed, whether they be Mississippi cotton-pickers, displaced Aborigines or north African nomads.

Tinariwen's signature sound is hard-wired into Imidiwan, from opener Imidiwan Afrik Tendam to the fuzzy funk of Tahult In, and it carries an emotional resonance that transcends language. This is deeply personal music, with scant regard for commercial considerations; it's geography and history that really count. The climate, landscape and tumultuous events that define Mali's desert region brands Imidiwan with an in-built narrative and a compelling sense of drama.

Other highlights include Kel Tamashek, a dervish jig that's all jagged riffs, and Chabiba, a staggeringly beautiful anthem to youth. Only the nameless closing instrumental seems guilty of trying too hard. Drifting in ominously like a sandstorm on the horizon, it's heavy on atmospherics and shifts a little uncomfortably into U2 territory, the end result sounding rather aimless. That minor gripe aside, Tinariwen just keep on keepin' on, relentless and brilliant as the Saharan sun.

Graeme Thomson
The Observer,
Sunday 14 June 2009

09/06/2009

Escola nómada tuaregue Taghreft Tinariwen

A associação transariana Taghreft Tinariwen – «construção dos desertos» em tamasheq, língua tuaregue do sul do Sara – é uma associação sem fins lucrativos e apolítica, com sede em Kidal, no norte do Mali. Foi fundada em 2005 pelos membros de dois dos mais conhecidos grupos musicais do sul do Sara, os Tinariwen e os Terakaft. São eles, que com a ajuda de alguns parceiros internacionais, divulgam mundialmente a associação.

Os objectivos passam pela promoção da cultura tuaregue (através da arte, da poesia, da prosa, da música, da dança, da língua tamasheq e da escrita tifinagh), como também pelo desenvolvimento económico e social da região do Adrar des Ifoghas ao nível do turismo, troca e partilha de experiências e formação profissional.

Um dos projectos em curso, trata-se da escola nómada situada a 45km a norte de Kidal. O professor dá as respectivas aulas numa tenda, situada no acampamento. O número de crianças a frequentar a escola – 25 – ultrapassou o inicialmente planeado que se situava nos 12. Do total, 15 são raparigas, e alguns adultos começam também a participar. A escola é constantemente obrigada a recusar a participação de crianças provenientes de diversos acampamentos situados nas proximidades, devido à falta de capacidade em albergar mais alunos.

A associação Taghreft Tinariwen trabalha afincadamente na preparação de um pedido de ajuda económica à União Europeia.


© Brigitte Schwabe-Hagedorn


© Brigitte Schwabe-Hagedorn


© Brigitte Schwabe-Hagedorn


© Brigitte Schwabe-Hagedorn


© Brigitte Schwabe-Hagedorn


© Brigitte Schwabe-Hagedorn


Um agradecimento especial a / Special thanks to
Brigitte Schwabe-Hagedorn

06/06/2009

L’amitié


Ahmed Ag Ibrahim est né au Mali, à Tombouctou, et habite à Kidal. Quand j’ai lu une phrase qu’il m’a montré, je lui ai demandé qui l’avait écrit, «moi-même» il m’a repondu, «je l'ai dedié à un ami». La phrase était si belle que j’ai decidé tout court la poster sur ce blog. Elle est une réflexion sur l’amitié, mais surtout sur le voyage, sur la vie, sur les chemins du voyage de la vie touaregue. Ahmed je te remercie ton amitié!







Les amis s’éloignent parce que leur vie aura pris une autre tournure. Quels que soient nos raisons et les leurs, c’est la vie qui le veut ainsi. Lorsqu’une amitié meurt, évitons de brûler ce qu’on a adoré pour ne garder aucun souvenir des moments heureux, car on ne sait jamais à quel moment nos chemins vont se croiser de nouveau.
Ahmed Ag Ibrahim






Coucher de soleil à Tombouctou et lever de soleil à Tombouctou
© Ahmed Ag Ibrahim