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23/07/2009

Provérbios tuaregue

Proverbes touarègues
par
Assan Midal


"Choisis comme ami celui qui te surpasse et non celui que tu surpasses."
Le proverbe montre l'importance de l'amitié dans la societé touarègue et veut dire, fais amitié avec celui qui est mieux que toi et qui te depasse (sur le comportement moral et respect aux autres...). Il sera toujours pour toi un exemple à suivre et non celui que tu depasses...

Il y a aussi un autre proverbe qui parle de l'amitié, "L'amitié est un jardin en plein desert qu'il faut toujours bien entretenir".

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Provérbios tuaregue
por
Assan Midal


“Escolhe como amigo aquele que te ultrapassa e não aquele que ultrapassas.”
O provérbio demonstra a importância da amizade na sociedade tuaregue e significa, faz amizade com aquele que é melhor que tu e que ultrapassa (relativamente ao comportamento moral e ao respeito pelos outros...) Ele será sempre um exemplo a seguir e não aquele que tu ultrapassas...

Há ainda um outro provérbio que fala da amizade, “A amizade é um jardin em pleno deserto a qual deverá ser sempre cuidada”.



© Assan Midal


© Assan Midal


© Assan Midal


© Assan Midal



Assan Midal, nasceu algures entre o Mali e o Níger , frequentou a escola nómada igualmente entre o Mali e o Níger e a universidade no Níger e na Líbia licenciando-se em Ciências Políticas. Reside actualmente em Sebha, no sul da Líbia, dedicando-se à actividade de guia turístico (Líbia, Argélia, Mali e Níger), ao comércio, à arte e de uma forma muito particular à fotografia.

19/07/2009

Educação da mulher tuaregue

Education chez la femme touarègue
par
Hami Aljoufa Oumarou (Gamar Hami, le lion du desert)


La femme est incontestablement une partenaire et /ou une complémentarité dans la vie de l’homme dont l’apport dans toute structure sociale est non négligeable. L’organisation de la vie de l’homme en quelque sorte en dépens fortement. L’exposé que nous portons à votre connaissance ne constitue nullement une étude approfondie sur l’éducation chez la femme Targuie. Cela est un bref aperçu sur l’interprétation que les touaregs font du point de vue éducation de la femme vue sous certains angles.

Dés le bas âge les parents initient la jeune fille à une éducation de base pouvant lui servir dans l’avenir quand elle aura fondée son propre foyer. Ces enseignements se basent essentiellement sur l’endurance et la persévérance. Chez la tribu «Kel Away» fortement islamisée l’éducation religieuse occupe une place de choix dans cette formation de base. Ainsi la jeune fille doit fréquenter l’école coranique pour pouvoir cerner ne serait ce qu’un minimum en règles religieuses. Elle doit apprendre par exemple quand est ce qu’elle est en état d’impureté. De sorte que même si elle n’a pas fréquentée l’école elle doit respecter certaines règles d’hygiène et capable de gérer à bien certaines situations. De ce fait indépendamment de l’école du blanc la jeune fille apprend à se débrouiller elle-même devant n’importe quelle circonstance au quelle elle pourrait faire face dans l’avenir. Elle doit apprendre à confectionner les nattes pour la cabane et pour assurer à son mari et à ses enfants sur quoi s’étaler. Elle doit également apprendre à bien préparer pour son mari et à pouvoir coudre les habits de ses enfants. Au fait avant d’arriver dans son futur foyer elle doit apprendre l’essentiel de la vie au foyer et aussi la vie sociale. Jusqu’à un certain âge de moins de 15 ans chez certaines, les jeunes filles s’habient avec une longue chemise de coton. A l’age de la puberté les parents lui recommandent un autre accoutrement se composant des pagnes communément appelés «Tari» et des chemises traditionnelles des touaregs. A un autre âge avancé même si elle ne trouve pas de mari elle est contrainte à se couvrir la tête avec un foulard traditionnelle nommé «Allacho».

Le mariage est une étape déterminante dans la vie de l’homme comme point de départ de toute progéniture. Dés que le jeune garçon rencontre la jeune fille de son rêve cela marque le point de départ d’une future coexistence. Comme dans toutes les sociétés, les fréquentations se multiplient jusqu’à aboutir aux propositions du mariage. Si les deux conjoints arrivent à s’entendre l’information peut être portée aux deux familles qui auront le dernier mot. Si les parents ne trouvent pas d’inconvénients à cette union c’est alors que commencent les préparatifs du mariage. Comme dot de la jeune mariée le parent du garçon doit faire témoigner aux marabouts le chameau ou le bien matériel proposé. Cela marque l’essentiel de l’union du mariage du point de vue religieux sans tenir compte des différentes festivités entrant dans le cadre de l’organisation du dit mariage.

La bonne marche d’un foyer dépend des habitudes et /ou de l’éducation de la femme qui s’y trouve. Elle est comme une empreinte qu’elle imprime à toutes les activités entrant dans la bonne marche et la réussite du foyer. Comme dans toutes les sociétés, avant tout la femme chez les touarègues est considérée comme gardienne du foyer. L’entretien du foyer et la garde des enfants constituent les principales activités de la femme. La particularité chez les touarègues ce que la femme en dehors de toutes les tâches précédemment cités pratique l’élevage des petits ruminants. Cette petite économie est une activité parallèle génératrice des revenus. Avec les produits de l’élevage comme les fromages, les femmes arrivent à subvenir à leurs petits besoins lors de l’absence de leurs maris partis au Sud du Niger pour la caravane.

Loin d’être exhaustif le commentaire ci-dessus ne représente qu’une ébauche sur l’éducation de la femme targuie. Cela ne donne qu’un bref aperçu autour du gigantesque thème que constitue «l’éducation de la femme chez les touaregs» qui peut être perçu sous plusieurs angles.


© Gamar Hami, le lion du desert







Hami Aljoufa Oumarou (Gamar Hami, le lion du desert) é natural de Agadez, no Níger, e pertence às tribos Kel-Away. Licenciou-se em Ciências Políticas em 2007 na Universidade de Batna (Argélia) e concluiu o mestrado em Relações Internacionais na mesma universidade em 2008.

V. também O poder da mulher tuaregue por Gamar Hami

18/07/2009

Tinariwen Tour - Austria, Germany, Switzerland and Croatia - November 2009

TINARIWEN veröffentlichen ihr neues Album mit dem Titel Imidiwan : Companions wie zuvor auf dem britischen Inde­pen­diente Label, hierzulande über PIAS. Die 13 neuen Songs wurden diesmal von Jean-Paul Romann produziert, der schon zuvor am Debütalbum gearbeitet hatte (The Radio Tisdas Sessions, 2001). Imidiwan : Companions ist das vierte Album der Band und enthält alle Elemente, die diese Band für westliche Ohren so faszinierend machen: raue Einfachheit, melodische Schönheit, Songs, die von großer epischer Breite und Universalität bis hin zu Intimität und Nähe reichen. Die Aufnahmen sind in Tessalit entstanden, einem Wüstendorf und Heimat der Bandmitglieder Ibrahim Ag Alhabib & Hassan Ag Touhami.

Das Album beginnt mit "Imidiwan Afrik Tendam", einer Art Hymne an alle Freunde und Gefährten, die mit TINARIWEN auf ihrer langen Reise mitgelitten und mittriumphiert haben. Mit dem Song "Tamodjerazt Assis" gelingt dem legendären Dichter Japonais ein funkelnder, erdiger Beitrag, der eigentlich Schmerz und Bedauern zum Thema hat. Intidao, ein Tourstammgast der Band, debütiert als Komponist und Leadsänger beim Song "Imazaghen N' Adagh". Und Ibrahim singt einen der berühmtesten Tinariwen Songs überhaupt, "Chegret", in dem er seine Tuareg Landsleute harte Fragen zum Thema Wüste und ihren Problemen stellt.

Die 30jährige Bandgeschichte ist eine faszinierende und inspirierende Geschichte. Ursprünglich ist die Band als loses Kollektiv heimatloser Tuareg Musiker um Ibrahim Ag Alhabib entstanden, der zwar in Mali geboren, jedoch zunächst in den Flüchtlingslagern in Algerien nahe der Grenze zu Mali und später in der südalgerischen Stadt Tamanrasset aufgewachsen ist, von wo er die Unterdrückung der Tuareg durch die damalige Regierung in Mali Anfang der 60er Jahre verfolgen konnte. Ende der 70er Jahre kam dieses Kollektiv zusammen – allen gemeinsam war die Leidenschaft sowohl für die traditionelle Musik & Dichtung der Tuareg, als auch für westliche Rock - und Popkünstler wie Hendrix, Santana, Bob Marley und Led Zeppelin. Langsam, aber stetig konnten sie ihren Ruf in der Sahara und angrenzenden Regionen aufbauen.

Dann folgten sie einem Ruf Ghadaffis und später der MPA (Mouvement Populaire de l’Azawad – einer rebellischen Tuareg Bewegung) und wurden Teil der "Wüstenarmee", in der andere, ähnlich denkende Musiker involviert waren. In den frühen 80ern kehrte die Gruppe zurück nach Tessalit in Mali. Man spielte weiter und Ende der 90er Jahre war TINARIWENs Ruf weit über die Grenzen der Sahara hinaus bekannt – so spielten sie schon 1999 einige Konzerte in Frankreich und 2001 schließlich das erste "Festival in the Desert" in Mali, wo sie als Stars gehandelt wurden und endgültig den Weg betraten, der sie in Europa zu einer der beliebtesten und umjubelten Band aus Afrika machen sollte.

Danach kam der Erfolg sehr schnell – Ende 2001 trat die Band bei der WOMAD in London auf und veröffentlichte ihr "Debüt­album" The Radio Tisdas Sessions, das gefeiert wurde und mühelos selbst jene erreichte, die sich bis dato wenig für afrikanische Musik interessiert hatten und sich nun durch die Gitarrenläufe, den schmutzigen Sound der Wüste, die archaische Rhythmen und die wilde Rebellengeschichte angesprochen fühlten. In den vergangenen acht Jahren hat die Band ihren Aufstieg mit über 700 Konzerten allein in Europa vorangetrieben und zwei weitere Alben veröffentlicht, 2004 Amassakoul und 2007 Aman Iman. Auf diesem Wege wurden sie mit Auszeichnungen bedacht (z.B. den BBC Award for World Music im Jahre 2005 und der prestigeträchtige Prätoriusmusikpreis 2008) und haben auch eine Riege berühmter Fans eingesammelt, allen voran Robert Plant, Carlos Santana, Brian Eno, Thom Yorke, TV on the Radio und Bono & The Edge.



Live...

- 02.11.09 Wien A Arena
- 03.11.09 München D Ampere
- 04.11.09 Zürich CH Kaufleuten
- 05.11.09 Karlsruhe D Tollhaus
- 06.11.09 Berlin D Kesselhaus
- 10.11.09 Zagreb HR Aquarius
- 17.11.09 Hamburg D Fabrik
- 18.11.09 Köln D Gloria

Terakaft (novo álbum em 2010)

Os Terakaft preparam a saída do seu terceiro álbum que estará disponível em Janeiro de 2010.

Os Terakaft são um grupo Tuaregue, na mesma linha dos Tinariwen. Esta semelhança em nada é surpreendente, se tivermos em linha de conta que o grupo foi fundado por Kedou sendo actualmente liderado por Diara, ambos ex-membros da formação original dos Tinariwen.

A subscrição do álbum poderá ser feita através de tamasheq.net.




© Terakaft

11/07/2009

Afous-Afous - Jeunesse Volontaire pour l'Action

A associação Afous Afous tem como objectivo a reunião de todos os estudantes tuaregue, em torno de projectos sólidos de desenvolvimento cultural e ideológicos da causa tuaregue.



Jeunesse de l'espérance

A l'heure du post-modernisme,
Qui fait place à l'individualisme,
Où l'homme a atteint son paroxysme,
Un peuple du deuxième monde, végète.

A l'instar des voix humanitaires,
Une jeunesse consciente s'affaire,
Sur laquelle son peuple peut-il escompter.

Ô toi, jeunesse touarègue de la diaspora,
Sors ton peuple des sentiers battus.
Si non quelle autre jeunesse, de son malheur, y pensera.
Car seule toi pourra lui rendre ses droits qui lui sont dûs.

N'est-ce pas jeunesse, tu aideras ton peuple dans cause noble.
Par la voie du dialogue et non celle blâmable.
Car le débat vaut mieux que le combat!!


In © Afous Afous

09/07/2009

Festival do Camelo em Tessalit

O Festival do Camelo nasce da vontade dos seus promotores em promover a região de Tessalit, no Mali, uma região geograficamente isolada e incompreendida mas que encerra um potencial único.

As populações do Adagh desejam, através de um espaço próprio, proteger e preservar um património rico que tem as suas raízes nas tradições dos povos nómadas.

Trata-se de um evento cultural, artístico e desportivo, mas também de uma festa de reencontro, de alto valor social e importância histórica, centralizado na promoção do camelo, um animal da máxima importância para as populações do deserto do Sara, do qual dependem para a sua sobrevivência.

Destina-se a atingir um vasto público proveniente do Mali, do Magrebe, mas igualmente da Europa, criando assim oportunidades económicas para as populações locais.

Festival do Camelo em Tessalit, 30 e 31 de Dezembro de 2009 e 1 de Janeiro de 2010.













© Copyright fotografias / photographies / photography Fête du Chameau

05/07/2009

Tinariwen em Portugal (parte 2)

"Aman Iman", provérbio tuaregue que deu título ao álbum dos Tinariwen lançado em 2007, significa "a água é a vida".

"Aman Iman" é a realidade tuaregue. Um provérbio utilizado quando sentem sede de alguma coisa, que não necessariamente de água, mas igualmente sede de educação, de desenvolvimento, sede de qualquer outra coisa... a água é a alma.

O concerto inserido no AWM Arrábida World Music Festival em Setúbal, proporcionou a todos que estiveram presentes, o contacto directo com a cultura e a identidade tuaregue, que tenta a todo o custo não ser esquecida... "a água é a vida".

As imagens do concerto,


© FFP, 2009


© FFP, 2009


© FFP, 2009


© FFP, 2009


© FFP, 2009


© FFP, 2009


© FFP, 2009


© FFP, 2009


© FFP, 2009


© FFP, 2009


© FFP, 2009


© FFP, 2009

© Tinariwen, Fernando Faria Paulino, 2009
Tinariwen
TAGHREFT TINARIWEN Association

04/07/2009

Tinariwen em Portugal (parte 1)

À vous, avec amitié...
J'ai suivi le proverbe touarègue, "Choisis comme ami celui qui te surpasse et non celui que tu surpasses".


Os Tinariwen actuaram ontem no AWM Arrábida World Music Festival em Setúbal. Tratou-se da segunda deslocação da banda tuaregue a Portugal, após os concertos realizados em Outubro de 2007, em Leiria e Lisboa. Este ano, de acordo com o jornal Expresso, figuravam como cabeça de cartaz.

Durante as cerca de 8 horas que privei com eles, recebi mais do que uma verdadeira lição de vida, como acontece sempre que privamos com tuaregues. Humildade, hospitalidade, cumplicidade e amizade levadas ao extremo. Ibrahim, Hassan, Abdallah, Eyadou, Said, Elaga e Abdallah (Intindao) (contrariando a cultura tuaregue), obrigado!

As imagens antes da subida ao palco,


Ibrahim AG ALHABIB e Abdallah AG LAMIDA ©FFP, 2009


Abdallah AG ALHOUSSEYNI ©FFP, 2009


Said AG AYAD e Abdallah AG ALHOUSSEYNI ©FFP, 2009


Said AG AYAD preparando o nosso chá ©FFP, 2009


Elaga AG HAMID ©FFP, 2009


Hassan AG TOUHAMI ©FFP, 2009


Said AG AYAD ©FFP, 2009